J26 – Des photos !

lundi 18 février 2008

Oh surprise ! Ce matin sur le serveur 25 photos légendées avaient réussi à passer pendant la nuit. Nous vous les faisons partager sans plus attendre.

Vue du camp de la brigade de Sergeï Sobolev du kolkhose de HARP. A environ 120 kilomètres au sud-est de Nar Yan Mar. Avec trois hommes, Sergeï garde près de 2500 rennes dont 500 lui appartiennent personnellement.

 

Sasha dans la forêt. Tous les jours : partir couper du bois, trouver des arbres morts et secs et les abattre pour se chauffer.

 

Un des traîneaux traditionnels fabriqué par la brigade. Ils sont réalisés entièrement en bois, à part le dessous des patins qui est constitué de vieux tuyaux coupés dans le sens de la longueur et cloués sur les patins en bois.

 

Sergeï et Beslan en Skidoo dans le mauvais temps. Ce jour-là, le thermomètre a hésité toute la journée entre – 1 et + 1°C. La neige fondait sur les habits, les traîneaux se plantaient, la neige collait partout. Sale temps quoi ! A propos, Beslan est le chien de Sergeï. Il est né le jour de la tragédie qui coûta la vie à tant d’enfants…

 

Alexeï en train de réparer ses chaussettes. Un après-midi entier à coudre une doublure à l’intérieur et à l’extérieur du tissu pour les renforcer. Le lendemain, ce sont ses lunettes qu’il tentait de réparer. Faute des outils nécessaires, il renonça.

 

Une fois les traîneaux chargés, il faut les tirer jusqu’à l’endroit où se trouvent les rennes. De gauche à droite : Sergeï, Slavic et Sasha.

 

Sasha « danse » sur un des deux assemblages de peaux qui recouvrent la Tchoum pour en faire partir le maximum de neige.

Les dernières étapes du démontage de la Tchoum.

 

Les rennes viennent d’entrer dans l’enclos où l’on va choisir ceux qui seront attelés. Sergeï avance derrière eux avec un long câble à la main pour les empêcher de ressortir.

En hiver, trois rennes suffisent à tirer un traîneau. En été, il en faut cinq.

 

Derniers préparatifs avant le moment de détente que constitue pour les gars de la brigade la pêche au trou. Nouer un hameçon au fil et partir à la pêche.

Sasha avec le pic à glace qui va lui servir à rouvrir le trou dans la glace où se trouve le filet. Un tel pic à glace doit bien faire un mètre soixante et peser dans les dix kilos. Il ne faut jamais oublier de passer la dragonne tant il est vite fait de le laisser partir sous la glace.

Après avoir réouvert le trou, il faut retirer de la surface de l’eau la glace et la neige qui y flottent pour pouvoir remonter le filet sans problème. Sinon cette glace et cette neige se prennent dans les mailles et, gelant très vite, transforment le filet en une espèce de carapace solide.

Alexeï, Vassilly et Sasha autour d’un des six trous sur le lac Soroga.

De l’eau à deux degrés, une température extérieure de quinze ce jour-là et un peu de vent. Malgré tout cela, il faut bien retirer les moufles pour travailler.

Les filets sont tendus sous la glace entre deux trous. Après avoir récupéré le poisson, il faut tirer sur une corde attachée à une extrémité du filet pour le remettre en place. Les trous sont espacés d’environ une centaine de mètres.

 

 

Le déplacement des rennes. A l’avant du troupeau Sasha. Derrière, les autres gars de la brigade qui poussent les 2500 rennes de la brigade de Sergeï.

Ce jour-là il fallait faire descendre le troupeau sur le lit gelé d’une rivière. Un petit passage en devers faisait peur au troupeau qui refusait de l’emprunter. Il fallut plus d’une heure pour qu’enfin le troupeau suive Sasha qui leur lançait ce cri étrange et guttural (heuurrk, heuurrk) auquel répondent les rennes. Slavic surveille le troupeau qui s’est mis à tourner en rond.

Le choix des bêtes qui seront attelées.

La brigade s’est mise en mouvement pour un nouvel emplacement.

Nous rejoignons le troupeau. L’ordre des traineaux est toujours le même : Sergeï, chef de la brigade, suivi de Sasha puis de Slavic. Je suis moi sur le traîneau de Slavic.

 

 

Le soir de mon arrivée. Dans l’ordre : Sergeï Sobolev, 46 ans, chef de la brigade III du kolkhose de Harp ; Slavic Rochev, 36 ans et Sasha Khatanzeïsky, 37 ans.

 

 

Un dernier thé pour Vassilly sous la Tchoum le jour de notre départ.

 

Tikhon Ivanovitch, citoyen d’honneur de la ville. Qui appelle partout pour m’aider et m’a dit que j’étais comme son fils !

Kraï de Krasnoïarsk, Russie, 648581

Moscou, Russie

Russie

Naryan-Mar, Nénétsie, Russie

Salekhard, Iamalie, Russie

Yar-Sale, Iamalie, Russie

Khatanga, Kraï de Krasnoïarsk, Russie

Russie, 647471

Norilsk, Kraï de Krasnoïarsk, Russie

Observatoire Photographique des Pôles

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